Grâce au travail et aux initiatives des agents de ce service, la ville s’est vu récompensée par le jury régional des « Villes et villages fleuris » de sa première fleur en 1999. Aujourd’hui et depuis 2002, « Trois fleurs » attestent de l’excellente qualité environnementale de la ville en matière de gestion durable de ses espaces verts.

Des actions et des pratiques municipales respectueuses de l’environnement

La ville est sans cesse dans la recherche d’un équilibre entre l’embellissement du cadre de vie et son éco-préservation. Pour cela, elle a mis en place plusieurs plans d’actions en ce qui concerne la gestion des espaces verts et de son fleurissement.

Le Plan vert et la gestion différenciée des espaces verts

Adopté en 2015, le plan vert communal se compose des outils suivants :

  • une charte végétale des unités paysagères ;
  • une charte chromatique ;
  • un programme de gestion différenciée ;
  • un cahier des charges pour les aménageurs.

La gestion différenciée de l’espace public 

Depuis l’adoption du plan vert et l’arrivée du nouveau responsable du service « Espace Nature » en 2018, le plan de gestion différenciée est régulièrement amendé et est en cours de finalisation cette année. Cette gestion se traduit par le recensement quantitatif et qualitatif de tous les espaces verts sur un outil de cartographie numérique intégré au Système d’information géographique de la collectivité (SIG-Saint-Hilaire-de-Riez). Cette cartographie servira de base de données au personnel chargé de l’entretien des espaces publics et permettra à chaque habitant de situer le type de gestion affecté au secteur où il réside selon cinq codes d’ambiance : raffinée, jardinée, rustique, naturelle et spécifique (cimetières et stades). Ce plan évolutif met en relation l’ensemble des acteurs agissant sur l’espace public et favorise ainsi un entretien cohérent des différents sites.

Par sa concrétisation, le  plan de gestion différenciée se révèle être un outil indispensable d’aide à la décision et à la prise en compte du capital « vert » de la commune.

 Les cinq codes de gestion 

GESTION RAFFINÉE

Entretien très soutenu des lieux urbains majeurs, tonte fréquente, fleurs vivaces et annuelles, taille régulière des végétaux, arrosages ponctuels.

 

 

GESTION JARDINÉE

Entretien soutenu des lieux publics structurants, tonte régulière mais non soutenue, taille annuelle des végétaux, fleurs vivaces,

pas d’arrosage.

 

GESTION RUSTIQUE

Entretien modéré des lieux publics, tontes très espacées, taille des végétaux tous les un à trois ans, fleurs vivaces, pas d’arrosage.

 

 

GESTION NATURELLE

Entretien extensif et naturel. Fauche annuelle ou bisannuelle, pas de tontes régulières, pas d’arrosage, pas de fleurissement, taille des végétaux tous les trois à cinq ans.

 

 

GESTIONS SPÉCIFIQUES

>Gestion des cimetières : entretien soutenu, tonte régulière, taille annuelle des végétaux, fleurs vivaces, arrosages ponctuels, désherbage mécanique, thermique et manuel des zones minérales.

>Gestion des stades : entretien soutenu des gazons périphériques, entretien mécanique des sols sportifs, tonte très soutenue, fertilisation organique, arrosages réguliers.

Téléchargez la cartographie des codes de gestion sur la commune :

Cartographie des codes de gestion des espaces verts

Le plan de fleurissement 

Le plan de fleurissement mis en œuvre par les services municipaux a pour objectifs de :

– répondre aux critères du label « Trois fleurs » et de l’Agenda 21 communal ;

– aménager des espaces fleuris dont l’attrait esthétique soit le plus étalé possible dans le temps ;

– réduire la consommation d’eau et le temps nécessaire à l’arrosage ;

– réduire et réorganiser la production dans un but d’économiser du chauffage ;

– réduire le temps consacré à l’entretien des sites fleuris ;

– réduire le fleurissement hors sol ;

– augmenter la part de plantes vivaces ;

– accroître les surfaces fleuries ;

– définir les espaces à faire évoluer.

Les résultats constatés : augmentation de la surface de vivaces, économies d’énergies liées au chauffage, réduction de l’arrosage (plantes plus robustes, paillage, automatisation de l’arrosage), réduction des déplacements pour l’entretien, accroissement de la surface fleurie.

La ville dispose de 1050 m² de serres pour la production de ses végétaux.

>25 000 plants d’annuelles et de bisannuelles en 2019 ; soit une réduction de 60% en trois ans, au profit des vivaces

>350 m2 en massifs d’annuelles

>450 m2 en vivaces

>Points de fleurissement annuelles et bisannuelles : 80 (massifs, pots…)

>Massifs vivaces : 40 unités

>26 ha d’espaces verts

Des espèces locales dans nos espaces

Afin de renforcer  son identité paysagère, la ville de Saint-Hilaire-de-Riez annexe à son Plan local d’urbanisme (en cours de révision) un document non exhaustif des végétaux à favoriser en fonction des milieux. Répertoriés par ambiances paysagères, elles-mêmes identifiées dans le plan vert, ces végétaux sont utilisés lors de la création et du réaménagement de zones vertes, qu’elles soient de nature publique ou privée. 

Ces essences locales sont choisies en fonction de leurs capacités à s’adapter aux conditions de vie et au climat, ce qui permet une meilleure reprise de ces dernières.

Elles sont sélectionnées pour leurs différentes fonctions (esthétique, ombragère, défensive), dans le but d’une meilleure intégration paysagère.

 

La biodiversité au jardin

La biodiversité correspond à la diversité du monde vivant sous toutes ses formes : insectes, petits mammifères, bactéries et végétaux. Un jardin est un écosystème abritant de nombreuses espèces animales et végétales interagissant entre elles. En préservant la biodiversité de votre jardin, vous le défendez contre les « ravageurs », grâce aux espèces bénéfiques, « les auxiliaires », qui rétablissent un équilibre naturel.

Un exemple de l’action municipale : aux jardins familiaux de la Faye, le service des espaces verts a semé un mélange de fleurs vivaces et messicoles permettant de fixer les insectes « auxiliaires » et « ravageurs ». Syrphes et coccinelles, attirés par ce mélange fleuri, sont des insectes friands des « ravageurs » tels que les pucerons qui dévorent les plantations. Un petit tas de bois a été mis en place sur ce lieu afin de permettre à ces animaux utiles d’y passer l’hiver. Ces actions permettent aux jardiniers de cultiver sans pesticides. Les serres municipales ont sur ce principe remplacé les pesticides par des insectes prédateurs.

Gestion diff. 1 (Copier)Jardins de la Faye (Copier)Gestion diff. 2 (Copier)

Bandeaufleurissement

Pour en savoir plus sur les pratiques raisonnées, la gestion différenciée et quoi planter dans son jardin, le conseil en architecture urbanisme et environnement de la Vendée (CAUE), publie sur son site Internet un grand nombre d’informations utiles : http://www.caue85.com/