Connaître et reconnaître le frelon asiatique
Le frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax, est une espèce invasive très virulente que l’on rencontre en Asie continentale jusqu’au nord de l’Inde et dans les montagnes de Chine.
Naturellement acclimatée à un milieu tempéré à subtropical, cette sous-espèce a été introduite en France par erreur, au début des années 2000 dans le Sud-Ouest de la France, dans une cargaison provenant d’Asie et a envahi peu à peu le territoire jusqu’en Vendée.
Les caractéristiques de son nid
Le début du printemps marque la reprise de son activité où les fondatrices vont construire des nids primaires afin d’y pondre des œufs qui donneront les premières ouvrières. Les ouvrières vont ensuite façonner les nids en forme de sphère qui pourront atteindre 60 à 80 cm de diamètre. Le frelon asiatique nidifie principalement dans la cime des arbres, mais il est possible de trouver des nids sous des abris aérés (hangar, grange, fenêtre,…), dans des murs, des arbres creux, des buissons et des tas de bois.
Clichés 1 et 2 : ébauche de nid.
Cliché 3 : un nid en fin d’été.
Les facteurs de risques
Le frelon asiatique est peu agressif envers l’homme, lorsqu’il est en solitaire. Il n’en est pas de même à l’approche du nid où l’attaque peut être collective et virulente.
Outre la menace sécuritaire pour les hommes, il a un réel impact sur la biodiversité et notamment sur les pollinisateurs qui constituent l’alimentation des frelons asiatiques. Le frelon asiatique est notamment un effroyable prédateur pour les abeilles domestiques (bien plus important que le frelon européen), aussi bien dans le temps (de juillet à décembre), qu’en intensité (toute la journée).
Que faire si vous découvrez un nid de frelons asiatiques ?
La campagne de piégeage des femelles fondatrices
La communauté de communes complète ce dispositif par une campagne de piégeage des femelles fondatrices de façon sélective et raisonnée. Ce dispositif est mis en application par les services communaux et les apiculteurs volontaires, ce qui permettra d’établir, chaque année, un comptage précis des captures sur le territoire. À cet effet, la communauté de communes distribue aux services communaux et aux apiculteurs volontaires des pièges visant capturer les femelles fondatrices mais aussi à limiter la pression autour des ruchers, sous réserve d’un retour annuel sur le comptage des pièges.