LA GENÈSE DU MUR

Tout a commencé en 1996…

Amnesty International décide de s’associer au skipper Thierry Dubois, pour le premier Vendée Globe, et à cette occasion, lance un concours auprès des écoles : « Imaginez une voile contre l’oubli. »

Ce sont les élèves de l’école publique Henry-Simon de Saint-Hilaire-de-Riez qui gagnent ce concours. Leur dessin est alors reproduit sur la grande voile du bateau de Thierry Dubois qui, malheureusement, fera naufrage dans les mers australes.

En 1997, Abbas Bani Hasan, artiste réfugié irakien, expose ses œuvres à Saint-Hilaire-de-Riez : des sculptures en fer forgé issues de la tradition de son quartier de Bagdad.


UN MUR CONTRE LES MURS

En 1998, pour célébrer ce 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme Abbas Bani Hasan est invité à réaliser une œuvre d’art.

Naît une première sculpture en fer forgé, « La Nativité », une mère portant à bout de bras son nouveau-né sur fond de grille, symbole de liberté pour dénoncer l’oppression du peuple irakien, sous le joug d’une double peine : la dictature et l’embargo.

Cette « Nativité » allait donner, durant une décennie, l’impulsion à une œuvre originale, sous la forme de quinze sculptures symboliques en hommage à des défenseurs célèbres des droits humains.

Depuis 2008, le Mur continue d’accueillir d’autres hommages et d’autres sculptures de l’artiste en mémoire de Stéphane Hessel, Simone Veil, Charlie Hebdo. Il fut le lieu de rassemblement au lendemain des attentats terroristes de 2015 et, malheureusement, encore aujourd’hui.

Livret à consulter :

Livret UN MUR CONTRE LES MURS